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#+TITLE: MDPH recours
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#+Author: Yann Esposito
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#+Date: [2021-12-22]
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#+LANG: fr
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- tags ::
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- source ::
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Nous demandons une réévaluation du dossier de notre fille, soit:
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- *une reconnaissance d'handicap supérieure à 80%* (avec réévaluation à la hausse de
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l'AEEH complémentaire)
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- la *CMI Invalidité/Priorité* indispensable à la réalisation de son projet
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de vie (en accord avec les soignants)
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- la *CMI Stationnement*
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* Demande reconnaissance d'au moins 80% de handicap
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Depuis avril 2021, date de la demande de création de dossier MDPH,
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l'*anxiété* et l'*autonomie* de notre fille Anna se sont *dégradées*.
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Une *ALD à 100%* vient de lui être octroyée (cf attestation).
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Compte tenu de la majoration de ses angoisses et en s'appuyant sur le guide
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d'appui aux pratiques des maisons départementales des personnes handicapées
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de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA, cf document en
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annexe) Anna est dans l'_incapacité absolue_ de réaliser des actes et
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activités simples de la vie courante comme :
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- faire des courses seule à cause de ses hypersensibilités ;
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- se diriger et agir seule en ville ;
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- prendre les transports en commun ; incapacité de programmer un trajet et
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surtout de répondre à un évènement inattendu comme adapter son itinéraire
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en cas de dysfonctionnement.
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- suivre un enseignement dans un établissement classique
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- initier une sortie en extérieur
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C'est pourquoi nous vous demandons de réévaluer son taux de handicap à au
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moins 80%.
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Et aussi par conséquent de réévaluer l'AEEH complémentaire à la hausse.
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** Description des crises
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L'intensité des crises d'angoisses autistiques de notre fille sont
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invalidantes.
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Ses dernières vont jusqu'à provoquer une incapacité à se mouvoir,
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hyperventilation, cécité et surdité temporaires, pertes de sensations.
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Lors des crises les risques de chutes sont présents car elle n'arrive pas à
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tenir la station debout.
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Afin d'assurer sa sécurité il est pratiquement impossible de la laisser
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seule, sauf chez elle.
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Les crises sont provoquées par :
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- *un contact, même léger* : une personne qui la frôle suffit à provoquer une
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crise. Par exemple, récemment une enfant à voulu toucher sa peluche
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lestée en se précipitant sur elle. Anna n'a pas su comment se "mettre en
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sécurité" ce qui à provoquer une crise que nous avons eu du mal à apaiser.
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- *trop de monde*
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- *les hyperstimulations sensorielles*, par exemple, bruit de moteur
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inattendu, un feu clignotant, lumière trop vive, etc…
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Elle n'arrive à gérer les hyperstimulations que pendant une courte période.
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Attendre à une caisse peut, pour elle, être elle un calvaire.
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Si cela dure un peu trop longtemps, ou qu'une personne la touche par
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inadvertance, il n'y a pas d'autre solution que de sortir du magasin, en
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laissant le caddie pour retourner dans la voiture.
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Je vous laisse imaginer la difficulté pour traverser un parking avec une
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personne en crise que l'on ne peut pas toucher, qui ne voit et n'entend
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pratiquement rien !
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C'est pour cela que nous vous demandons la CMI Invalidité/Priorité et
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Stationnement.
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** Scolarité
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La phobie scolaire de notre fille l'empêche d'avoir un enseignement dans un
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établissement ordinaire.
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Nous avons essayé le CNED à domicile, cela fut un échec, car son anxiété de
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performance et son isolement social ont été à leurs apogées.
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Pour l'aider, depuis septembre, nous avons orienté Anna vers un
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établissement privé à très petit effectif.
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Cela est toujours difficile pour elle (incapacité à assister à tous les
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cours à cause de son anxiété et de sa fatiguabilité), mais nous avons
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constaté avec les équipes médicales et pédagogiques de réels progrès
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d'autant plus qu'Anna est douée, motivée et intéressée par les études.
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Cependant cela à un coût élevé.
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* Chien d'assistance
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Pour la soutenir dans ses efforts et avec l'appui de sa psychiatre et de
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son psychologue (cf certificats médicaux joins) nous avons pour projet
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d'adopter un chien d'assistance qui pourrait :
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- agir sur son état anxieux et maîtriser ses crises d'angoisses ;
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- être un moteur déterminant pour son autonomie future ;
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- rendre son handicap visible en rendant les inconnus plus conscient
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des difficultés d'Anna ;
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- initier des sorties en extérieur et sociabiliser grâce à l'animal ;
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- faciliter son autonomie en lui permettant d'accéder aux lieux publics.
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Anna est très motivée par ce projet, c'est pourquoi il est indispensable
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qu'elle puisse bénéficier de la carte CMI ainsi que d'un taux de handicap
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reconnu à au moins 50% sans lesquels un chien d'assistance ne pourrait pas
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lui être attribué.
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* Conclusion
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Bien que le TSA ne sera jamais soigné, avec les bons soins et les bons
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outils, elle peut arriver à vivre avec ses phobies et devenir un membre
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actif, responsable et épanouie de notre société.
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C'est pourquoi nous avons besoin de la reconnaissance de handicap d'au moins
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80% et de la carte CMI Invalidité/Priorité pour qu'on puisse lui attribuer
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un chien d'assistance qui est essentiel à la réalisation de son projet de vie.
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