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Yann Esposito (Yogsototh) f891f2a579
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2021-12-22 15:19:11 +01:00

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# Created 2021-12-22 Wed 15:19
#+title: TODO
#+author: Yann Esposito
* TODO Réponse MDPH
[2021-12-22 Wed 14:44]
- ref ::
Depuis la création du dossier MDPH la situation de ma fille les angoisses
de ma filles se sont agravées et nous investigons les moyen de l'aider à
s'autonomiser avec l'aide d'un chien d'assistance.
Ils nous semble que sa situation actuelle justifie un handicap de 80% ou
plus.
Tout d'abord, nous avons obtenu une AND à 100% de la sécurité sociale
(ci-joins ses attestations de l'assurance maladie).
De plus il faut vraiment comprendre que même sans affection physique, ma
fille est dans l'incapacité d'accomplir certains actes de la vie
quotidienne en société sans ses parents.
Soyons clair, une crise d'angoisse de ma fille se caractérise tout d'abord
par ce qui est courant en crise d'angoisse, mais la plupart elle monte,
jusqu'à une incapacité totale de maîtrise d'elle-même.
Elle se recroqueville, elle pleure, elle n'entend ni ne vois ce qui se
passe autour d'elle. Parfois il lui arrive de tomber avec ses muscles qui
se relachent.
Les crises sont provoqués par:
- un inconnu qui la touche (par exemple, un enfant a voulu toucher sa
peluche et s'est gentillement jeté sur ma fille. Elle a eu une réaction
d'angoisse totalement inattendue.)
- voir trop de monde
- trop de bruit
- trop de lumière
- l'approche d'un lycée ou d'un collège
Parfois, elle peut arriver à se concentrer quelques minutes même dans un
environnement sensoriellement difficile. Mais elle ne peut maintenir cette
maîtrise de soit pendant plus de quelques minutes.
Imaginez simplement qu'attendre dans une file d'attente pendant des courses
peut pour elle être un calvaire, et si celà dure trop longtemps, il n'y a
pas d'autre choix que de sortir du magasin en laissant le caddie en place
pour retourner dans la voiture.
Depuis ces derniers mois, elle n'est jamais seule sans un adulte qui lui
est familié.
Elle ne s'éloigne jamais à plus de quelques mètre des personnes de son
entourage.
Comme précisé dans le document CNSA sur le guide de l'éligibilité PCH.
#+begin_quote
Dès lors que la personne n'est pas en capacité d'initier seule l'activité
concernée et qu'en abscence de stimulation, l'activité ou l'acte n'est pas
réalisé, la difficulté est considérée comme absolue.
#+end_quote
Et c'est bien de celà qu'il s'agit pour notre fille.
Sans notre appuis, elle n'est pas en capacité de répondre aux changements
innattendus de sa routine.
Elle n'est pas du tout capable de prendre l'initiative d'aller faire des
courses pour se faire à manger.
Elle n'est pas capable d'entrer dans un transport en commun.
Elle est aussi incapable d'entrer dans des lieux scolaire public ou privé
ordinaire car ils sont trop bruyant, trop stressants.
Nous avons essayer de garder notre fille à la maison pendant cette année de
confinement.
Mais ce fut un désastre pour ses résultats scolaire mais surtout pour sa
capacité à avoir une vie sociale.
Nous avons pu trouver un lieu scolaire avec de petits effectifs. Sachant
que même dans cet établissement à faible effectif, elle n'est capable
d'entrer dans la classe qu'environ 2 à 3 demi-journée par semaine.
Notre fille fait chaque jour des efforts considérables pour entrer dans ce
lieu avec pour premier objectif retrouver un environnement où elle pourra
socialiser.
Et en second lieu ne pas décrocher sur ses études.
Anna est une élève douée, mais elle a des difficultés simplement à envoyer
un devoir qu'elle a fini à cause de l'angoisse de la note et du jugement.
Le plan que nous avons établi avec les soignants qui la suivent sont:
1. Des soins pour diminuer ses angoisses et controller ses crises
2. Accompagner son autonomie avec l'aide d'un chien d'assistance qui nous
l'espérons pourrait lui permettre d'avoir un rythme qui la socialise et
la rassure dans des espaces qui lui sont aujourd'huis interdit sans un
accompagnement parental.
3. Continuer à la socialisé en continuant à l'accompagner dans ses études
via une école à petit effectif.
Soyons clair, les difficultés auxquelles fait face notre fille dans
l'environnement social sont absolues.
Elle ne réalise jamais aucune de ses action de façon spontanée.
Il faut que ce soit un des parent qui la pousse à sortir.
Celà entrave de façon majeure sa vie quotidienne.
Actuellement pour nous, il est essentiel que l'on puisse octroyer à notre
fille un chien d'assistance.
Elle a déjà réagit très positivement à cette idée.
Elle espère pouvoir sortir le chien sans un adulte qui l'accompagnerait.
Les critères pour l'obtention d'un chien d'assistance, sont:
Un handicap reconnu > à 50% et avoir une Carte Mobilité Inclusion.
Il ne nous semble pas du tout exagérer de considérer que ses difficultés
actuelles sont absolues et donc bien au delà des 80%.
Elle est incapable d'amorcer d'elle même tout geste quotidien qui
inclueraient des inconnus dans sa routine.
- Prendre des transports en commun
- Aller dans un lieu d'enseignement public
- Faire des courses
- Conduire
- Faire une simple balade dans la nature
Je comprends qu'il soit difficile d'imaginer qu'une personne sans
invalidité physique ni déficience mentale grave soit à se point handicapée
dans son quotidient.
Mais je vous supplie de croire qu'elle est très seule et très isolée.
Même dans son école, il est très difficile pour elle d'établir des
relations avec des jeunes de son age.
Elle a beaucoup de mal à parler avec inconnu même avec un parent proche
d'elle.
Elle ne peut pas exemple pas dire à une serveuse ce qu'elle désire, elle le
dit à un parent qui répètera.